"Dans les yeux de ma mère" est le fruit artistique d’Hélène Degrandpré, photographe, de Lise Laclavetine, écrivaine et de Marie Mainardis, comédienne. Depuis 2019, Hélène Degrandpré et Marie Mainardis proposent des ateliers photo-théâtre auprès de différentes associations et centres sociaux de la ville de Montreuil. La rencontre de femmes et de filles, et leurs propres interrogations sur les relations mères-filles les emmènent à imaginer ce projet. Lise Laclavetine les rejoint pour ce spectacle qui s’inscrit dans la continuité de leur recherche artistique initiée avec ces ateliers.
Note d’intention
L’amour fou, la folie, la passion, la haine, la colère, l’immense tendresse, l’admiration, le dégoût, l’attraction-répulsion, la jalousie, je t’aime, je te hais.
Etre la fille de sa mère et ne pas vouloir lui ressembler. La mère, notre miroir, notre double, notre alliée ou notre rivale, notre amante ou notre ennemie.
L’amour maternel rend-il folle ? Folle d’amour ? De désamour ? Est-ce qu’on peut parler de la folie des mères ? Nous l’avons appelée ainsi, car elle ne se nomme pas, cette chose qui efface la femme, celle qui efface la fille ? Qui blesse la fille ? Pourquoi cet amour effarant ? Pourquoi ma mère me manque ? Me rejette? M’étouffe ? Contrôle tout ou rien ?... Pourquoi les gens vont chez leur psy pour parler de leur mère ? Que doit porter la femme quand elle devient mère ?
La mère de tous les maux, la faute des mères. Elle ne cesse de porter, on lui fait porter.
Nos mères folles.... Est-ce que leur folie n’a pas été de ne pas avoir le droit de dire tout ça ? De ne pas se permettre de dire, de se le dire au moins à soi-même, d’oser même le penser ?
Nos mères folles.... Est-ce que leur folie n’a pas été de ne pas avoir le droit de dire tout ça ? De ne pas se permettre de dire, de se le dire au moins à soi-même, d’oser même le penser ?
La mère c’est l’origine, cette tension entre l'amour et haine c’est la mère qui la porte et qui nous rend amer. Rien n’est lisse dans cette histoire, rien n’est tranquille, c’est bouillonnant, déchirant, joyeux, ça déborde, C’est vivant.
Retranscrire cette vie-là sera notre objectif. Comprendre nos mères, les aimer.
Retranscrire cette vie-là sera notre objectif. Comprendre nos mères, les aimer.
Les Passantes, septembre 2022
Une création participative de la Compagnie LES PASSANTES
Jeu : Marie Mainardis - Photographie : Hélène Degrandpré - Ecriture : Lise Laclavetine
Création théâtrale et photographique en perpétuel renouvellement, « Dans les yeux de ma mère » évolue avec les rencontres des femmes des différents territoires où elle est présentée.
C’est une forme mouvante qui se construit au fur et à mesure des représentations, qui se nourrit des paroles des unes et des autres, prend les visages de toutes celles qui veulent bien y participer et partager un peu de leur histoire.
Le spectacle
Deux femmes.
L’une colle et l’autre parle.
La première recouvre les murs de photos de femmes de tous âges, images de madones soli-taires, de madones à l’enfant; l’enfant là,
est fille.
La seconde se fait le relais des paroles de ces mères et de ces filles glanées, comme les photos, au fil des rencontres.
Elle témoigne, elle passe, elle se fait l’écho des mots entendus.
De ces paroles réécrites et fictionnées se dégagent un lyrisme bienvenu pour parler de cet amour là.
L’une colle et l’autre parle.
La première recouvre les murs de photos de femmes de tous âges, images de madones soli-taires, de madones à l’enfant; l’enfant là,
est fille.
La seconde se fait le relais des paroles de ces mères et de ces filles glanées, comme les photos, au fil des rencontres.
Elle témoigne, elle passe, elle se fait l’écho des mots entendus.
De ces paroles réécrites et fictionnées se dégagent un lyrisme bienvenu pour parler de cet amour là.
Elles œuvrent ensemble mais séparées.
C’est une danse.
L’une pose le décor sublime, l’autre donne à entendre son envers complexe.
Une vibration s’opère à la vue de cette juxtaposition de femmes magnifiées et l’écoute des textes qui murmurent ou crient le labyrinthe de cet amour.
Pas de morale à l’histoire.
Juste le partage de ce qui se joue là.
C’est une danse.
L’une pose le décor sublime, l’autre donne à entendre son envers complexe.
Une vibration s’opère à la vue de cette juxtaposition de femmes magnifiées et l’écoute des textes qui murmurent ou crient le labyrinthe de cet amour.
Pas de morale à l’histoire.
Juste le partage de ce qui se joue là.
En amont du spectacle Le salon des Passantes est installé sur le lieu de représentation, composé d’un espace de discussion, d’une table de travail pour l’écriture, et d’un studio photo. Dans une ambiance intimiste et conviviale, il est ouvert les soirs de la semaine, ou sur des temps spécifiques en fonction des publics ciblés, pour des entretiens et séances photos qui nourrissent le spectacle présenté.
La forme se cherche dans le croisement des arts vivants et plastiques, avec la fabrication, durant le temps du spectacle, d’une installation photographique, accumulation de portraits de femmes, encollés telles les paroles des colleuses. Cette installation reste dans chaque lieu comme une invitation à poursuivre la réflexion sur le thème des relations mères - filles avec le public.
CALENDRIER DE CRÉATION
2020 / 21 - Ateliers Ce qui nous relie sur le thème du lien familial, centre social SFM et Maison de quartier des Ramenas, Montreuil (93).
Mai 2022 - Résidence au Théâtre des Roches, théâtre municipal de Montreuil (93).
Mars - Octobre 2022 - entretiens et prise de vue au café associatif Le Fait tout de Montreuil (93).
Janvier - Mars 2023 - Entretiens Résidence EHPAD MRI 94.
Résidence au Théâtre des Roches
théâtre municipal de Montreuil (93) – Avril 2023.
théâtre municipal de Montreuil (93) – Avril 2023.
Résidence à l’ Atelier 122 Cie La Langue Ecarlate - Gimont (32) mai - juin 2023.
Création 2024.
CONTACT :
Pour recevoir le dossier complet du spectacle : lespassantesasso@gmail.com
